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  • Photo du rédacteurMarine Baby

Comment j'ai tenté le zéro déchet et ma désillusion

LE CONTEXTE GEOGRAPHIQUE


J'habite dans la Silicone Valley en Californie et ici, il y a 3 types de poubelles: le composte (vert), le recyclage (bleu) et le non-recyclable (noir). La ville dans laquelle je vis, a des supermarchés dédiés au zéro déchet, où tout se vend en vrac (littéralement TOUT). Bref, le luxe total!


Prise de conscience à l'approche de la trentaine, je fais les courses et cuisine et... et... mais que vois-je?! Des poubelles remplies tous les 2 jours. Comment, juste 2 personnes arrivent-elles à produire autant de déchets en si peu de temps?


Ma belle-famille était déjà engagée dans cette cause et nous avons pu échanger plein de bons tuyaux, tels que les enveloppe de cire à la place du film plastique, les recettes de lessive, etc.


Image: Free-Photos / Site: www.pixabay.com


UNE ANNEE


La chose la plus importante, c'est que nous nous étions fixé, d'être au plus proche du zéro déchet en une année. Cela nous a pris plus de temps, mais, nous savions que changer nos habitudes trop brusquement, nous effraieraient et que nous n'y arriverions pas.

Nous avons ciblé nos changement par "pièce de la maison". Nous avons commencé par essayer de changer nos habitudes de consommation dans la cuisine. Plus tard, ce fut la salle de bain (machine à laver incluse) et enfin la chambre et le salon (nous avions un petit appartement).


Image: RikaC (pixabay.com) / Blog: https://www.livesmallbemore.blog/


LA DESILLUSION


Conclusion mitigée: le zéro déchet dans notre cas a été quasiment impossible. Nous faisons plutôt du LOW IMPACT.

Nous devions tout de même acheter de la base pour savon ou du savon de Marseille ou du beurre de karité emballés. Nous n'avons pas réussi à nous résoudre à trouver des alternatifs pour le papier toilette et nous continuons d'utiliser occasionnellement du papier essuie-tout. Nous n'avons pas de voiture, mais prenons l'avion une fois par an pour voir la famille.


Nous ne sommes pas parfait, nous pensons faire du low impact au quotidien et peut-être qu'après la pandémie, nous ferons encore plus d'effort.




Chacun fait comme il peut en fonction de son budget, de sa compréhension et de sa sensibilité environnemental et écologiste. Le plus important, c'est d'essayer et de se fixer des mini-objectifs et de se projeter un objectif final sur du long pour ne pas se frustrer et se décourager.


Image: ejaugsburg / Site: www.pixabay.com



Sources:



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